On lit dans Le Marin d’aujourd’hui que le porte-conteneurs géant Maersk Salina (pavillon Hong Kong) de 334 m, a perdu 45 conteneurs quelque part entre le Cap Finistère et la Bretagne. Du fait de la tempête de dimanche à lundi (1). Ce n’est pas rien, et comme on ne sait pas précisément ce que contiennent ces grosses boîtes, certaines peuvent encore flotter entre deux eaux, représentant un danger pour le trafic et la pêche dans le Golfe de Gascogne.
• Coïncidence, l’association Mor Glaz rappelait, le 25 octobre, un incident de mer près des Glénan, impliquant un chimiquier panaméen qui a obligé l’Abeille Bourbon à quitter Brest pour se rendre sur zone.
• Ces deux événements montrent trois choses : 1/ la Bourbon s’est vue obligée de laisser « à découvert » l’Iroise et ses alentours pendant plusieurs heures, faute d’un remorqueur de haute mer affecté au Golfe de Gascogne. 2/ Si l’incident du chimiquier (avarie moteur) avait eu lieu deux jours plus tard (durant la tempête) la Bourbon aurait dû s’éloigner bien plus longtemps eu égard aux conditions de mer très difficiles. 3/ Les conteneurs du Maersk Salina peuvent à tout moment provoquer de nouveaux accidents qui obligeraient le remorqueur à quitter sa base pour intervenir beaucoup plus loin.
• Ceci renforce l’urgence d’affecter de puissants moyens à la protection du Golfe de Gascogne, comme le demande depuis longtemps (et avec insistance) l’Association Mor Glaz : un remorqueur de haute mer basé à La Pallice.
(1) Plus de 135 km/h par endroit.
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